De nouvelles discussions pour consolider le secteur des télécoms, c’est ce que rapporte BFMTV, elles auraient repris depuis plusieurs jours et cette information émane directement d’Orange par la voix de Stéphane Richard son PDG.
Le PDG d’Orange a déclaré face à des investisseurs cette semaine, que les discussions avaient repris en vue d’une consolidation.
Suite à la publication de l’article de BFMTV le groupe Bouygues et Altice (propriétaire de SFR) ont formellement démenti et du coté d’Illiad, un porte-parole a refusé de commenter cette information.
Si vous pensiez que le dossier de la consolidation des Telecoms en France était définitivement enterrée, avec l’échec de la vente de sa filiale Bouygues Telecom à Orange, vous risqueriez d’en être pour vos frais.
Le marché aujourd’hui tel qu’il est organisé, dont les investissements vont continuer à croître de façon très importante (FTTH, 5G), fait que la viabilité avec quatre acteurs reste soumise à de fortes pressions et les investisseurs ont d’ailleurs accueilli favorablement cette nouvelle à la clôture de la bourse hier vendredi avec le titre Orange et Bouygues à plus de 2% celui d’Illiad à 1.71% seul SFR est resté stable .
Par ailleurs, pour le consommateur il y a un risque très fort d’une augmentation significative des prix, alors que le retour à trois acteurs permettrait à la fois de recréer de la valeur et faire face aux investissements, le tout avec des prix plutôt stable.
Autre points et non des moindres sur l’emploi, elle permettrait là aussi de limiter les impacts à moyen terme, en vue le futur plan social chez SFR avec 5 000 emplois pourrait être un élément clé côté syndicats.
Depuis deux ans, le marché cherche à réaliser cette consolidation, les fortes personnalités semblent compliquer une issue favorable.
Ce qui semble changer dans ces nouvelles discussions, c’est que le Groupe Bouygues n’est plus vendeur, mais acheteur. Mais quel serait donc l’opérateur visé ? La seule certitude c’est qu’il ne s’agit pas d’Orange, pour Free cela semble impensable, il reste donc SFR qui pourrait être le cœur de l’enjeu; L’opérateur connaît plusieurs difficultés entre le recule d’abonnés et des une amende record qui pourrait être infligé à l’opérateur, faisant suite à son rachat entre Numéricable et SFR qui aurait été un peu trop précipité et dont les dirigeants n’auraient pas attendu l’accord de l’autorité pour entammer les démarche entre les entités.
Quoi qu’il en soit et malgré les démentis, le dossier de la consolidation pourrait bien alimenter les conversations de l’automne.