Le Cabinet d’Etude Idate vient de présenter un rapport « Digiworld Yearbook 2014 », ce qui permet d’avoir quelques données intéressantes sur les investissements dans les télécoms des deux cotés de l’Atlantique. Le quotidien Le Monde (21/05) a publié quelques infographies et donne quelques chiffres.
Afin de se faire une idée sur les opérateurs en présence, le classement par chiffre d’affaire. Telefonica Le premier opérateur européen est cinquième. Orange est neuvième. l’Europe place 4 opérateurs, l’Asie 3, les Etats-Unis 2.
Autre statistique, dans le mobile, le chiffre d’affaire moyen par client. En cinq , il baisse de 3,9% au Japon, de 13,4% en Europe (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) et augmente de 2,4% aux USA.
A partir de là et « logiquement », les investissements s’en ressentent et l’Europe décroche sur le période 2012/2013. Afin de se faire une idée plus précise, il faudrait quand même avoir la même statistique suer une période plus longue
Voilà qui devrait militer dans le sens de certains dirigeants d’opérateurs européens – dont Stéphane Richard – pour une consolidation des opérateurs européens. Actuellement trois grosses opérations se déroulent sous nos yeux : KPN-Telefonica en Allemagne, Hutchison-Telefonica en Irlande, SFR-Numericable en France. Sur la première, la Commission devait rendre un avis en avril et ce sera finalement en juillet, mais la Commission devrait approuver l’opération en échange d’une plus grande ouverture du réseau.
Les consolidations d’aujourd’hui vont-elles faire les investissements de demain ? L’exemple de la fusion SFR/Numericable va nous en donner un premier aperçu. Et pourquoi pas un rapprochement trans-européen ? Les plus « avancés » sont Orange et Deutsche Telekom, mais pour le moment il n’est question de de coopérations ponctuelles. Les obstacles politiques, économiques et réglementaires sont colossaux. L’écart entre l’Europe et le reste du monde devrait donc continuer à croitre.
Pour rappel, voici ce que pèsent les gros acteurs européens des télécoms :