Rachat de Jazztel par Orange
Alors que Orange vient de racheter Jazztel pour 3,4 milliards d’euros. En contrepartie, Bruxelles a demandé à Orange à la fois de louer à un concurrent son réseau haut débit (ADSL), de céder 700.000 prises de fibre optique (sur un total de 3,7 millions), mais aussi de donner accès à son réseau mobile à la fois en 2G, 3G et 4G.
Sauf que l’opérateur ibérique Yoigo n’est plus intéressé par la reprise des actifs de Jazztel. Yoigo estime que les biens mis en vente ne sont pas d’assez bonne qualité car seulement 5% d’entre eux correspondent à la fibre, le restant étant lié à l’ADSL. « El Pais » souligne que seul MÁSmovi est désormais en lice pour reprendre les actifs en question. Ces cessions doivent permettre à un quatrième opérateur de proposer une offre de téléphonie fixe et mobile au côté de Telefonica, Vodafone et Orange. (Boursier.com, 09/07).
Orange souhaite se renforcer en Afrique (Les Echos, 21/07) et vendre sa filiale en Arménie.
700MHz
Le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, ont signé l’arrêté fixant, sur proposition de l’ARCEP, les conditions d’attribution des fréquences de la bande 700 MHz. La signature de l’arrêté marque le lancement de la procédure d’attribution de ces fréquences aux opérateurs mobiles (revue de presse ARCEP du 09/07).
L’ARCEP a publié les modalités d’attribution et d’usage des fréquences 700 MHz. Il y a 6 lots de 5 MHZ mis aux enchères dont la mise à prix est de 416 millions d’euros. Pour « préserver une concurrence effective et loyale ». Un même opérateur candidat ne pourra pas obtenir plus de trois blocs (soit 2×15 MHz) dans la bande 700 MHz et ne pourra pas dépasser un plafond de 2×30 MHz sur l’ensemble des bandes de fréquences basses (700 MHz, 800 MHz et 900 MHz).
A ce jour Orange, SFR et Bouygues possède déjà 20MHz, ce qui fait qu’ils ne pourront acquérir que 10MHz (2×5) maximum sur la bande des 700 MHz. Cela laisse donc de la place à Free, mais il devra y mettre le prix. Si ce n’est pas le cas, les trois historiques pourront tout acheter.
La procédure garantit un montant de 2,5 milliards d’euros. Et l’obtention sont assorties de conditions : de couverture nationale, départementale ou des zones rurales, mais aussi les TER, le Transilien et les RER.