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Si pour Boursier.com, Free est déjà le 3ème opérateur mobile, c’est qu’il a tout simplement pris en compte les clients forfaits mobile de chaque opérateur et effectivement de ce point de vue Free a dépassé Bouygues Télécom, mais le parc d’abonné de ce dernier comprend une part de clients prépayés qui en terme de valeur représente bien plus que les forfaits à 2€ de Free et seraient pourtant majoritaires dans la base du dernier entrant, donc la comparaison n’est-elle pas faussée ?

 

Parc clients mobile Free : 10 525k (forfait) + 0 (prépayé) soit total de 10 525k

Parc clients mobile Bouygues Télécom : 10 327k (Forfait) + 946k (prépayé) soit total de 11 273K

 

Notons également que si le site Boursier s’empresse de publier cela, elle n’est qu’une vision à court terme pour la valeur du titre, Illiad ne publie toujours pas la valeur moyenne que rapporte chaque abonné mobile ni le chiffre d’affaire du réseau mobile sans la part des terminaux et cela risque de ne pas arriver de si tôt, elle pourrait mettre à nue la stratégie de Free sur le poids réel de l’activité mobile sur l’activité du groupe.

 

Enfin nous notons que Free a vu son revenu moyen par abonné impacté réellement par le nombre de promotion et vente privée effectuées par l’opérateur, même si pour le moment l’impact ne touche que la freebox entrée de gamme, cela risque de ne pas s’améliorer et mettre à moyen terme en danger l’opérateur ou le financement de l’investissement sur le mobile repose sur la rentabilité du fixe.

 

Si nous savons que la place de 3ème opérateur mobile reviendra sûrement à Free dans les prochains mois que la valeur boursière de ce dernier dépasse celle du groupe Bouygues, les risques d’une régulation Européenne sur les télécoms peu favorable aux opérateurs nationaux rend le titre Illiad plus risqué qu’un groupe où les activités sont diversifiés. Certes avec des marges qui ne sont pas de la même ampleur, mais assure une relative sérénité sur le long terme.

 

Le titre est l’opérateur Free pourrait cependant encore se trouver avantagé par une possible décision du régulateur national sur les enchères des fréquences 700Mhz, ce qui pourrait aggraver la crise du secteur des télécoms et le risque possible de fausser la concurrence entre opérateur et voir l’Etat se pénaliser de ressource pécuniaire cruciale, les concurrents pourraient aussi minimiser ainsi les enchères des lots produisant un effet pervers sans parler de possibles recours, Free ayant eu la possibilité de participer aux précédentes enchères notamment sur le 800Mhz qu’il a perdu faute d’avoir fait une offre satisfaisante et avoir loupé l’opportunité d’augmenter son parc de fréquences.

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