5G : l’État propose un système d’attribution des fréquences plus équitable. Fin août, Bouygues Telecom puis Free avaient contesté les règles d’attribution proposées par l’ARCEP, craignant un partage mal équilibré. Aujourd’hui, ils semblent avoir obtenu gain de cause.

Alors que le lancement commercial de la 5G se rapproche doucement, l’ARCEP prépare les enchères pour attribuer les fréquences nécessaires. Mi-juillet, le gendarme des télécoms a donc lancé une consultation publique sur l’attribution des fréquences 5G dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz, permettant aux différents acteurs du marché de donner leur avis.

L’attribution de 310 MHz de fréquences était donc proposée en deux parties :

  • une première vente à prix fixe d’un bloc de 40 MHz à 60 MHz par opérateur, sous réserve de prises d’engagements supplémentaires aux obligations minimales portant sur la couverture à l’intérieur des bâtiments, la fourniture d’offres d’accès fixe sur le réseau mobile, la transparence sur les pannes et le déploiement ou encore l’accueil des opérateurs virtuels (MVNO)
  • une seconde partie, des blocs de 10 MHz supplémentaires seront mis aux enchères, avec une limite de 100 MHz détenus par opérateur. Le prix initial des blocs sera déterminé par le prix de réserve fixé par le Gouvernement.

Cependant, Bouygues Telecom et Free redoutaient un « scénario noir » où ils n’auraient obtenu que 50 MHz de bandes chacun contre 100 MHz pour Orange et SFR qui disposent de moyens plus importants. Dans ce cas, les deux opérateurs ayant plus de bandes de fréquences, proposeraient une qualité de service et des performances bien plus élevées que leurs concurrents.

Selon les informations des Echos, le Gouvernement aurait entendu cette crainte et changerait les conditions d’attribution pour la première phase notamment. La première vente à prix fixe serait donc davantage pour un bloc de 50 MHz voire 60 MHz par opérateur au lieu des 40 MHz à 60 MHz prévu au début. Pour le moment, Bercy ne confirme pas pour le moment même si une source proche du dossier affirme que « le 40 MHz n’est plus sur la table ».

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