Le président d’orange présente ses vœux à la presse
Comme Orange ne peut pas se lancer, il reste Free même si les dernières déclarations de Xavier Niel étaient négative sur ce rachat, Stéphane Richard pense que c’est de l’intox (La Tribune, 13/01) : "Il ne faut pas se laisser intoxiquer par les discours de certains : « circulez, il n'y a rien à voir, ça ne se fera pas sans nous, c'est moi qui donne le la, je n'en ai pas besoin, etc ". Pour lui, SFR-Numericable pourrait être également à la manœuvre.
Voilà une déclaration qui va relancer les spéculations de rachat. Les dernières dataient de fin novembre (Reuters, 20/11), avec une annonce d’un dirigeant de Numericable.
D’autre part, Stéphane Richard a indiqué que les abonnements à Netflix étaient décevants et que son projet de Netflix à la française était toujours en cours.
Une nouvelle box est prévue pour fin 2015 : "Tout le monde dit que notre box n'est pas à la pointe, pourtant, nos résultats dans le haut débit sont là et la box n'est pas un handicap. La question est de savoir si la box est un produit d'appel, on pense que d'autres facteurs entrent en jeu, comme les contenus, le réseau, les débits". Il n’y aura pas Androïd dessus (ZdNet, 20/11).
Stéphane Richard présentera le 17 mars son futur plan stratégique à l’horizon 2020 et celui-ci devrait être orienté client : "On a longtemps eu une approche de masse avec la technologie avant-tout et c'était aux clients de s'adapter. Désormais, ce sont les usages qui seront au cœur de notre stratégie".
Pour l’itinérance avec Free, il a été clair sur la qualité du service : "Celui qui est responsable des clients de Free et du service, c'est Free. Il est inacceptable que Free essaye de se soustraire à ses obligations de qualité de service. Notre contrat est honnête et loyal". Avec 75% de couverture : "Ils vont pouvoir bénéficier d'un réseau de qualité".
Sur les enchères de la bande 700Mhz : "Comme le reste de l'industrie, on dit que nous n'en avons pas besoin immédiatement. On va devoir une nouvelle fois être les banquiers de l'Etat car on ne pourra pas utiliser ces fréquences avant plusieurs années. Après, nous sommes satisfaits qu'elles soient dévolues aux télécoms car on a besoin de ces fréquences. Le calendrier est prématuré mais on fera avec. On verra qui a les moyens de faire un gros chèque".
Pour finir, Orange espère récolter 6 milliards d’euros de la vente de EE à BT, cela donnera " de la flexibilité pour participer à une consolidation en France ". Taquin le Stéphane Richard, d’autant que selon lui les performances commerciales ont été bonnes…Il ne reste plus qu’à attendre les réactions de ses petits camarades.