Le gendarme des télécoms vient de publier son observatoire du marché des services fixes. Pour le très haut débit : 13,6 millions d’abonnés en France au T3 2020 dont 9,2 millions en FTTH.
Le déploiement et l’adoption du très haut débit se sont poursuivis au troisième trimestre 2020 en France à un rythme très élevé.
Le nombre d’abonnements au très haut débit (THD) toutes technologies confondues (débit descendant ⩾ 30Mb/s) a progressé de 934 000 pour atteindre aujourd’hui 13,6 millions (sur 27,2 millions de locaux éligibles dont 20,4 millions en dehors des zones très denses). Désormais, 45% des abonnés en France bénéficient d’un accès internet à très haut débit (+9 points en un an).
À la fin du troisième trimestre 2020, le nombre d’abonnements au haut et très haut débit dépasse les 30,3 millions.
Malgré la crise sanitaire liée au COVID-19, le déploiement de la fibre continue sur un rythme élevé. Près de 3,9 millions de lignes ont d’ores et déjà été déployées au cours de l’année 2020.
Sur le troisième trimestre, plus de 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH (dont 900 000 en zone AMII) soit environ 23% de plus que sur la même période de l’année précédente. On comptabilise désormais 22,3 millions de lignes éligibles aux offres FttH (+33 % en un an). Le nombre d’abonnements FTTH s’élève à 9,2 millions.
La progression du déploiement FttH dans les zones d’initiatives publiques (zones rurales) reste soutenue avec plus de 450 000 nouveaux locaux rendus éligibles (4,6 million de locaux sont donc couverts en FttH dans ces zones). Le troisième trimestre est le second meilleur trimestre jamais enregistré.
L’ARCEP a aussi annoncé avoir attribué le statut de « zone fibrée » sur deux territoires dans l’Aisne (51 communes) et la Loire (23 communes), où les départements déploient des Réseaux d’Initiative Publique en fibre optique. Ce statut vise à qualifier les territoires où le réseau fibre optique est entièrement déployé et opérationnel et présente donc des conditions favorables à une migration de masse du réseau cuivre vers la fibre. L’obtention du statut met notamment fin dans la zone concernée à l’obligation d’installation des lignes téléphoniques en cuivre dans les constructions neuves, qu’il s’agisse de maisons individuelles ou d’immeubles groupant plusieurs logements ou locaux à usage professionnel.
Concernant les zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement), l’ARCEP rappelle qu’elle en charge du contrôle du respect des engagements d’Orange et de SFR. Pour rappel, les deux opérateurs se sont engagés à couvrir d’ici 2020 92% des locaux des zones moyennement denses, c’est-à-dire les villes moyennes ou les zones périurbaines.
À la fin du troisième trimestre 2020, on comptait 72 % de locaux rendus raccordables dans les communes où Orange s’est engagé et 82 % pour celles de SFR.
Suite à la publication de ces résultats, l’ARCEP vient de mettre à jour sa carte de couverture fibre.